« Cohérence – nom féminin
Propriété de ce qui est cohérent, logique interne d’un discours, d’une idée, d’un acte, etc. ; qualité d’une personne, d’un groupe cohérents : Son discours manquait tellement de cohérence qu’il était difficile à suivre » – Larousse
Dans un collectif qui fonctionne, on trouve une logique interne qui articule tous les niveaux du bas en haut et du haut en bas.
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Pour cela il va être utile de clarifier :
La raison d’être, la culture et les principes managériaux sont les zones de stabilité du collectif. Ils sont difficile à faire évoluer et surtout, cela prend du temps, beaucoup de temps.
L’ambition, les priorités stratégiques et le plan d’action sont les capacités de changement de l’organisation. Ils doivent évoluer en fonction du contexte.
Le quotidien, l’évolution des équipes, des individus, les personnes qui rejoignent le groupe, celles qui en sortent, la situation économique, favorable ou défavorable, la concurrence sur le marché, les impacts de la règlementation, l’évolution de la demande des clients sollicitent et viennent mettre sous tension tous les rouages de l’organisation.
C’est donc un challenge de tous les jours et à tous les niveaux que de conserver l’alignement et la cohérence du système.
Aligner les décisions, toutes les décisions même sur les sujets les plus anodins demandent une coordination, une énergie, une volonté qui nécessitent conviction et persévérance. Cela doit être une pratique de tous les instants.
Et celle-ci doit être portée par le leader, qui doit avoir une volonté viscérale d’aller jusqu’au bout. C’est LA condition pour accepter de supporter le niveau de frustration qui va immanquablement se produire face à la réalité.
Le leader, a besoin de mettre au clair :
Quels sont ses repères, ce qu’il projette, jusqu’où il peut aller.
Le défi est de faire communiquer tous les niveaux de l’organisation pour que sa vision soit dynamique et mise en oeuvre sur le terrain.
Pour cela, un travail associant l’ensemble de l’organisation va permettre de construire une vison partagée.
Créer des groupes de travail mêlant plusieurs niveaux hiérarchiques, faire circuler l’information montante et descendante, apprendre à écouter ce que chacun peut apporter, apprendre à dire aussi ce que l’on pense de la situation, ce que l’on ressent.
« Je suis enthousiaste » « Je suis dans l’attente » « J’ai peur » « J’aimerai que cela fonctionne mais j’ai peur d’être décu.e »
La confiance, qui se crée dans le partage, permet de développer un haut niveau d’engagement et autorise la confrontation.