Tout au long de notre parcours professionnel nous construisons et développons notre identité professionnelle.
De notre première expérience de job d’été jusqu’à notre poste actuel, nous avons vécu des expériences, rencontré des personnes, collègues et managers, rejoins des organisations, joué des rôles, participé à des formations qui ont façonnés le professionnel que nous sommes aujourd’hui.
La colonne vertébrale de l’identité (Vincent Lenhardt)
Ce modèle est une façon de visualiser notre identité sous forme de niveaux qui représentent, d’une part, ce qui est de l’ordre de l’important :
Et, d’autre part, ce qui est de l’ordre de l’essentiel :
2 – Distinguer ce qui est important de ce qui est essentiel
Pour certains d’entre nous, les niveaux organisationnels, managériaux et professionnels peuvent donner le sentiment d’être de l’ordre de l’essentiel. Les repositionner à leur juste place est un chemin qui peut nous aider à clarifier l’énergie et le temps à accorder à chacun. L’essentiel est au coeur de l’important.
S’autoriser à prendre le temps de questionner notre part existentielle ? Equilibrer l’énergie placée à activer notre dimension professionnelle et personnelle ?
Et peut être, identifier que par rapport à nos enjeux existentiels, personnels, professionnels ou managériaux l’organisation dans laquelle nous travaillons n’est plus adaptée. Ou qu’au contraire notre organisation est parfaitement alignée avec ce à quoi nous aspirons mais que la place que nous y occupons n’est pas alignée avec nos besoins.
Nous nous construisons à travers notre identité de métier, mais aussi en fonction du groupe et de l’organisation dans laquelle nous évoluons.
Notre identité de métier est différente si nous sommes infirmier, commercial, RH, ébéniste, chercheur en R&D. Et en même temps, plusieurs individus exerçants le même métier apporteront chacun quelque chose de leur personnalité, de leur façon de penser, de faire, d’être en relation avec les autres.
Notre identité se construit, également, dans le groupe. Chaque collectif a ses règles, ses normes, ses croyances, ses mythes fondateurs. Nous intégrons la culture de notre groupe d’appartenance professionnel au même titre que notre culture sociétale, familiale, amicale. Et faisant partie du groupe, nous influençons celui-ci par nos actions, nos pensées et nos comportements.
Notre identité s’ancre dans notre organisation. Appartenir (Etymologiquement être lié par parenté) à une entreprise, une organisation, est un éléments fort de notre identité. Ne commençons nous pas, lorsque nous nous présentons par dire « J’exerce tel métier chez… », parfois même il suffit de « Je travaille chez… ». Et voilà une première couche de notre identité professionnelle posée. Notre interlocuteur, à travers ces quelques mots est en mesure de se faire une idée du contexte dans lequel nous évoluons et, cela suffit bien souvent à nous positionner vis-à)vis de nos interlocuteurs.
Pour aller plus loin, je vous invite à lire cet article qui étudie les composantes de l’identité professionnelle, sa construction et son développement à travers une étude menée auprès d’une banque.
https://www.cairn.info/revue-management-et-avenir-2010-8-page-72.htm